Thessalonique, Berlin, Calais, Nicosie, Romainville, le Vigan, Bruxelles. Des villes aux murs porteurs de graffs, d’affiches, de tracts. Les couleurs s’enchaînent et créent un joyeux bordel. A y regarder de plus près, ces messages sont en lien avec des luttes : celles pour une société plus accueillante, inclusive et équitable.
C’est un vent de révolte qui souffle sur nos villes : les murs y sont un espace d’expression politique, celui d’une insurrection populaire contre des Etats répressifs
Ainsi, la rue et celles.ceux qui l’investissent posent la question suivante : à qui appartient la ville ?
Ces traces, qu’elles soient individuelles ou collectives, sont une envie de se réapproprier l’espace public en insistant sur son caractère collectif, son accessibilité. Au milieu des blazes en tout genre, on peut par exemple lire la colère des groupes anti-nucléaires, des injonctions à la libération de prisonnier.e.s politiques, des messages de soutien à tel ou tel squat ou groupe militant, ou encore des reproches à l’égard des gouvernements.
Exposition photo présentée par les volontaires de la session 24 à l’occasion de la soirée de restitution.