18h-20h: L’altermondialisme dans le contexte international
– Christophe Aguiton – commission internationale Attac France ;
– Erika Campelo – Autres Brésils et Forum mondial des médias libres ;
– Sébastien Bailleul – délégué général du CRID.
Nous reviendrons avec les participant.e.s du Forum sur les grands enjeux qui l’ont structuré, l’état dans lequel se trouve le FSM, et les grandes luttes à venir pour le mouvement altermondialiste.
Christophe Aguiton et Erika Campelo développeront sur la situation des mouvements sociaux en revenant notamment sur les échecs des expériences progressistes en Amérique latine.
Sébastien Bailleul dressera les perspectives des mobilisations collectives en France.
Plusieurs temps de débats et de questions seront prévus avec la salle.
20h à 22h : De la criminalisation des mouvements sociaux au Brésil à l’assassinat de Marielle Franco
– Izadora Xavier – militante féministe et doctorante à Paris VIII
– Nina Santos – journaliste et doctorante à Paris II.
Animé par Glauber Sezerino, sociologue, coprésident d’Autres Brésils
En écho à l’actualité brésilienne, marquée par une recrudescence de la violence, l’Association Autres Brésils vous invite à un temps de réflexion, pour mieux comprendre la période de trouble que connaît actuellement le pays.
L’assassinat de Marielle Franco, femme noire, conseillère municipale de Rio, est un des événements les plus symbolique de cette crise. Voix des favelas, elle était rapporteuse de la commission municipale chargée d’observer l’intervention militaire à Rio. Ses combats contre les violences faites aux populations noires, notamment les femmes, avaient fait d’elle une figure importante des mouvements sociaux.
L’assassinat emblématique de cette militante fait ainsi ressurgir des questions de racisme d’État, de dérives autoritaires et de la criminalisation croissante des défenseurs de Droits Humains. Face à cette situation, les résistances qui s’organisent sont systématiquement réprimées par la violence. On peut dès lors parler d’une véritable criminalisation des mouvements sociaux.
Un débat nous permettra d’interroger, à travers cet assassinat, la situation des femmes et des noires, victimes d’une violence sociale généralisée et premier.e.s concerné.e.s par les violations commises par l’État.